Parlons un peu des guérisseurs, appelés Balian à Bali. Plutôt que d'utiliser des médicaments conventionnels, ils se soignent parfois avec des plantes et des mélanges d'huiles parfumées. Ils accompagnent souvent leurs traitements de cérémonies de purification pour en maximiser l'efficacité. Pour les Balinais, la maladie est souvent perçue comme une manifestation d'une force négative perturbant l'équilibre du corps. Ils pratiquent également des techniques de massage pour réduire les fractures et favoriser la guérison, évitant ainsi autant que possible les interventions chirurgicales coûteuses et souvent inaccessibles à la plupart des Balinais. La transmission du savoir se fait à travers un livre sacré, transmis de génération en génération au sein de la même famille, souvent de père en fils, en observant attentivement les techniques et les gestes du guérisseur précédent.
On peut obtenir des remèdes traditionnels auprès des guérisseurs sur des marchés spécialisés, comme celui de Mengwi où l’on vend du bétail et des animaux à l’extérieur, tandis qu’à l’étage, on peut acheter des vêtements, se faire couper les cheveux et acquérir les traitements ancestraux... Le plus grand marché de Bali se trouve à Kumbasari, à Denpasar. On y trouve des fruits, des légumes, du poisson, de la viande, ainsi que des articles pour les offrandes.
Connaissez-vous le kulkul ?
Ce sont deux troncs en bois suspendus dans une petite cabane. Ils servent à taper dessus pour prévenir les villageois d’événements positifs ou négatifs. On frappe différemment selon le message que l'on veut faire passer. Par exemple, pour prévenir un incendie, on fait trois séries rapides de tulud bulus, ce qui alerte les villageois pour qu'ils arrivent avec des seaux d'eau. Le kulkul peut également servir à appeler à une activité communautaire ou à annoncer un mariage.
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